Épisode 2 : Rebondissements

 

 

Les époux Richmond profitent de leurs vacances en France pour visiter les châteaux, les vignes et même une colline de menhirs qui ressemble à Stonehenge.

Une fois de retour chez eux, Helen se tourne vers son mari.

Helen : Merci, mon chéri. Ces vacances m'ont fait beaucoup de bien.

Walter : Je n'en doute pas, tu  m'en vois ravi.

Helen se jette sur son mari, l'embrassant passionnément.

Elle le remercie comme il se doit. 

Plus d'un an après que Rick soit admis au lycée privé de Fort Goode, les deux époux traversent un moment difficile. Helen reproche à son mari de trop travailler tandis qu'il lui reproche son addiction aux cigarettes.

Tandis que Walter termine son travail, il téléphone à sa femme qui, de son côté, met sa tenue de cuisine.

Walter : Helen chérie ?

Helen : Oui ?

Walter : Juste pour te dire que je vais certainement rentrer tard ce soir. J'ai beaucoup de travail à faire.

Helen : D'accord, pas de soucis, je commence bientôt.

Walter : Bien. A ce soir. Bisous

Helen : Oui, je...

Walter a déjà raccroché.

Helen : T'aime.

Elle regarde son téléphone, pensive. Au même moment, Agnès, la secrétaire de Walter, s'approche de lui et l'embrasse sur le cou.

Walter : Pas ici.

Agnès : Allons chez moi, on sera plus tranquilles.

En effet, leur liaison remonte à un an environ, depuis qu'elle a été embauchée en tant que secrétaire de direction dans l'entreprise. Elle l'emmène chez elle et, profitant du calme et de la solitude de sa maison, se jette sur lui.

 

Avec Walter, Agnès va toujours plus loin dans leur relation.

Une fois ces galipettes finies, Walter reçoit un appel paniqué de l'hôtel. Deux clients étaient en train de se bagarrer pour un rien. Craignant à la réputation de SeaPort qui approche des cinq étoiles, Walter est déjà rapidement présent sur les lieux.

Walter : Qu'est-ce qui se passe ici ?

Client 1 : Il m'a piqué mes dernières patates !

Client 2 : Non, il a refusé de m'en laisser !

Walter : Je ne sais pas comment vous en êtes arrivés là, mais, si vous voulez, vous avez toute la nourriture au buffet. Et je précise, à volonté.

Client 2 : Je veux des patates, rien d'autre.

Walter : Nous sommes désolés, on est actuellement en rupture de stock de pommes de terre. Prenez autre chose, vous ne serez pas déçu. Vous aussi.

Client 1 : C'est dommage.

Après avoir résolu cet incident désagréable, Walter décide de faire une pause au bar de la piscine.

??? : Bonjour, je suis Shannon, la nouvelle barmaid. Que désirez-vous boire ?

Walter : Un Cosmopolitan, s'il vous plaît, Shannon.

Shannon : Tout de suite.

Quelques verres plus tard...

Shannon : Désolée de mon indiscrétion, mais vous n'avez pas l'air bien.

Walter : Oh, si vous saviez. Mais je suis dans la merde, je gâche tout.

Shannon : Vous voulez m'en dire plus ?

Walter : Bof, c'est pas important. Dis-moi, toi, t'es mignonne, tu le sais ?

Shannon : Vous... me draguez ?

Walter : A ton avis, beauté ?

Shannon ; Je vous prie de partir. Il est déjà 2h du matin. rentrez chez vous.

Walter (rire saoul) : Quel caractère ! J'aime ça !

Helen vient chercher son mari au SeaPort et le ramène à la maison. Pas un seul mot ne fut prononcé pendant le trajet.

Helen : Bravo ! T'as vu l'heure !

Walter : Oh lâche-moi !

Walter dort les cinq premières heures puis se réveille plusieurs fois cette nuit-là. Il est tellement stressé avec ses problèmes à son hôtel et à son aventure avec Agnès.

 

Deux semaines plus tard. On frappe à la porte tôt un matin. Helen se lève, va ouvrir et manque de tomber à la renverse. Rick est sur le seuil.

Helen : Rick ? Mais que fais-tu là ?

Walter : Bravo ! L'école m'a appelé, me disant que tu as dernièrement séché les cours et que tu t'es enfui. Qu'est-ce que tu as dans la tête ?

Rick : Je me plais pas à l'école.

Helen : Pourquoi as-tu fait ça  ?

Rick : Mais tu comprends rien ou quoi !?

Helen : Ne me parle pas sur ce ton !

 

Walter : Moi qui espérais qu'elle te ferait changer... C'est stupide ce que tu as fait.

Rick : Je t'ai dit que je n'en veux pas de cette école pourrie !

Walter : École pourrie ? Eh bien, ça fait plaisir à entendre ! Tu me déçois énormément. Dehors ! Sors de cette maison !

Rick, très remonté, décide de sortir en claquant fort la porte d'entrée.

Helen : Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop ? Tu oses le virer d'ici !

Walter : Et toi, tu crois qu'on devrait l'accueillir grands bras ouverts, faisant comme si de rien n'était ! Pourquoi pas un dîner ?

Helen : Arrête. Il est ici chez lui. Si tu le vires, c'est toi qui t'en vas.

Walter : Je rêve où tu veux me virer de ma propre maison ?

Helen : Tu oublies que c'est NOTRE maison à nous et à nos fils.

Walter : Mais c'est pas possible, tu t'y mets aussi !

Walter sort en claquant la porte.

 

 

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